Nom : Gladello
Prénom : Gabrielle
Âge : 24 ans
Date de naissance : 6 de Anakira 777
Sexe : Féminin
Clan : Ichizoku
Particularité : Hypnose
Arme : Des shurikens minuscules
« Sono la burattinaia, sei il fantoccio. »
Le moins qu'on puisse dire, c'est que son apparence n'est pas commune. Mais il fallait la voir avant, avant qu'elle ne suive son frère dans les méandres de leur enfer, avant qu'elle ne quitte son monde d'origine, avant qu'elle n'abuse inconsciemment de cette force anormale qui l'imprégnait. Oui avant… Avant, Gabrielle était belle. Avant, elle ne faisait pas peur.
C'était une magnifique jeune fille au longs cheveux blond vénitien, légèrement ondulés. Coiffés de petites fleurs, ils surplombaient un visage délicatement souriant et de magnifiques yeux bleu grisé. Sa peau de nacre reflétait admirablement le soleil, elle était enjouée, calme, d'apparence curieuse et mignonne, attachante. Elle porte de magnifiques et longues robes dorées, dorlotées par ses parents dans sa magnifique résidence au palais Ichizoku. Oui, elle était splendide. Mais cela fait partie de nombreuses choses qui ont changé…
Adieu les robes et les beaux cheveux soyeux, adieu le léger et discret maquillage qui surplombait ses yeux d'un trait bleuté, adieu les mains immaculés, douces et caressantes, adieu les sourires, la douceur et la gentillesse. Gabrielle évolua progressivement vers une face sombre qu'elle n'avait jamais montrée auparavant. Ses cheveux devinrent secs, sales, emmêlés et embrouillés, se mêlant dans des boucles et des ondulations qui n'avait plus rien de gracieux. Ses mains étaient devenues cisaillées, osseuses, sa peau noircit tout comme son âme. Et, de ses mains noires et abîmées, elle se tailla des vêtements. Des vêtements de marionnettiste, rouges et verts, qu'elle avait autrefois vu dans des livres pour enfants. Et à l'image du pantin qu'elle avait eu depuis son enfance, elle maquilla ses paupières d'un noir opaque, traçant des lignes verticales au niveau de ses yeux qui se prolongeaient en haut et en bas. Déposant un léger point sur sa joue gauche, elle inversa le visage de son modèle, inversa son propre visage et traça, dans un rouge sanglant, un grand sourire sur son visage. Sourire qui, pourtant, ne lui donnait en rien l'air joyeuse. Munie de son chapeau à grelots, elle s'empara de tissu doré et en forma un masque, qu'elle ne porte finalement qu'au niveau de son bras.
« « Sono più brava, sei solamente ubbidienza. » »
L'esprit de Gabrielle est en constante évolution. Elle a tellement changé que très peu de monde peut se vanter d'avoir un jour réussi à la cerner. Mais chaque transformation de sa mentalité a contribué à engendrer sa folie. Au tout début, Gabrielle était l'enfant curieuse, gentille, franche et attachante que sont pratiquement toutes les petites filles. Toute sa vie, elle s'est inquiétée de l'état de son frère, jusqu'à ce qu'il lui sauve la vie. Et ce jour-là, comme incapable et rageuse à l'idée de lui accorder la moindre reconnaissance, elle développa son égoïsme et son égocentrisme actuels. Sa gentillesse s'étouffa, s'affaiblit et elle commença à devenir plus froide, plus méprisante. Peu à peu, toute trace d'altruisme disparut en elle. Elle ne pense qu'à elle. Sa vie, sa peau, son bonheur, ses jeux.
Elle commença à jour à la poupée, se prenant de fascination pour les marionnettes si facilement jouables, manipulables, si amusantes… Et elle devint manipulatrice. Plus manipulatrice encore que ses chefs de clan, plus manipulatrice que la majorité des Ichizoku. Dominatrice, impérieuse, capricieuse. Les dieux, les clans, la guerre… Tout ça n'était qu'un jeu. Et les hommes, femmes, enfants étaient les jouets qui permettaient à ce jeu d'exister. Son intérêt exacerbé à utiliser les autres est très vite devenu obsessionnel.
[en cours]